Les Mondes-miroirs III : Les Rues de Mirinèce – sortie le 06/11/2023

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28 octobre 2023 par Vincent Mondiot

On dirait que ça commence à devenir réel, cette petite histoire, non ?
De fait, afin de préparer au mieux la sortie, dans à peine plus d’une semaine, des Mondes-miroirs III : Les Rues de Mirinèce, je vais répondre ici à quelques questions pratiques que vous vous posez certainement… Même si, bon, en l’occurrence, c’est moi qui vais me les poser à moi-même, mais faites semblant de croire que je ne suis pas en train de parler tout seul, ok ? Merci d’avance pour votre bienveillance !

C’est quoi, ce truc ?

Un roman intitulé Les Rues de Mirinèce, et surtitré Les Mondes-miroirs III. Il s’agit, sans trop de suspense, de la suite des Mondes-miroirs et des Mondes-miroirs II : L’Ombre des Arches, sortis aux éditions Mnémos en 2018 et 2019.
Le livre fait 544 pages, appartient au genre de la fantasy (voire de la dark fantasy, pour les fans de classification) et a été écrit par moi, Vincent Mondiot.

De quoi ça parle ?

Très bonne question, merci de la poser ! Afin d’y répondre au mieux, pourquoi ne pas vous mettre la quatrième de couverture ?

Je peux le lire même sans connaître les deux premiers tomes ?

Question intéressante… A laquelle je n’ai pas la réponse ! J’ai essayé de faire en sorte qu’un nouveau lecteur puisse à peu près raccrocher les wagons, mais inutile de se mentir : ce tome III est intrinsèquement une suite et, de fait, ne rien connaître aux précédents épisodes risque de vous faire passer à côté de pas mal de choses… Mais si quelqu’un a envie de tenter l’expérience, je serais très curieux de savoir s’il parvient tout de même à apprécier sa lecture !
Cela dit, les deux premiers tomes sont toujours disponibles en librairies, sur Amazon ou sur le site de Mnémos, et constituent un projet d’achat auquel je ne m’opposerai pas.

Chez qui ça sort ?

Chez personne, en fait ! Mnémos ayant décidé de ne pas poursuivre la publication de la série, Matthieu Leveder (l’illustrateur) et moi-même avons décidé de prendre les choses en main et de poursuivre notre saga en totale indépendance.
Il s’agit donc d’un livre autoédité, qui n’a même pas de numéro ISBN parce qu’on a fait le choix de l’enregistrer sous licence Creative Commons.

Pourquoi ne pas avoir cherché une autre maison d’édition ?

Parce que c’était très probablement peine perdue. Les éditeurs, de manière générale, sont frileux vis-à-vis des séries, car, mécaniquement, celles-ci se vendent forcément de moins en moins au fil des tomes… Donc imaginez, convaincre un éditeur de sortir un tome III alors qu’il n’a même pas à son catalogue les deux premiers, c’était totalement impensable.
Aussi, plutôt que d’espérer des chimères pendant des années, Matthieu et moi avons décidé d’agir par nous-mêmes, sans plus rien attendre d’une autorité extérieure.

Ce sera le dernier tome de la série ?

Intéressante, cette question, merci beaucoup d’avoir pensé à me la poser !
Eh bien non, pas du tout ! Les Mondes-miroirs sont prévus pour compter sept tomes au total. Ce troisième épisode, s’il marque un tournant important dans l’intrigue globale de la saga, n’est donc qu’à mi-chemin, à peine, du parcours…
Evidemment, la suite des Mondes-miroirs paraîtra elle aussi en autoédition, et normalement, elle devrait arriver relativement vite (laissez-nous un an, genre) !

Est-ce que Matthieu Leveder, l’illustrateur, est toujours de la partie ?

Il faut suivre un peu, s’il vous plaît, j’ai déjà mentionné sa participation à plusieurs reprises !
Matthieu est évidemment toujours là, et même davantage qu’avant. Pour Les Rues de Mirinèce, il a signé cinq illustrations intérieures, neuf portraits de personnages, deux cartes, et s’est pour la première fois occupé de la couverture du roman ! C’est également lui qui a finalisé la version ePub du livre, et il m’a bien sûr épaulé artistiquement tout au long de l’écriture. Sans lui, le projet n’aurait jamais pu aboutir.
Tenez, d’ailleurs, cadeau sans prévenir : l’une des illustrations du roman !

Tu viens de parler d’ePub… Sous quels formats le livre sera-t-il proposé ?

Je vois que vous êtes enfin attentifs, bravo !
Le livre sera proposé en version physique, via un premier tirage de soixante-dix-sept exemplaires numérotés, et en version numérique.

Ca c’est mon exemplaire à moi, les vôtres auront une numérotation normale !

Et ça va coûter combien ?

23€ pour la version physique, et 7€ pour la version numérique (qui comprendra un fichier .epub et un fichier .pdf).
A ça, malheureusement, devront s’ajouter les frais de port qui, pour la France métropolitaine, s’élèvent à 7€25. Histoire que vous puissiez vous épargner ça, on essaiera de participer à des salons ici et là, mais pour le moment, rien n’est prévu, et nous en sommes les premiers désolés.

Comment vous justifiez ce prix, bande de voleurs ?!

Oh ! Déjà, on se calme sur les insultes.
Ensuite, 23€, c’était déjà le prix des Mondes-miroirs tel que vendus par Mnémos, donc bon, CA VA, hein, baissons d’un ton.
Plus sérieusement : forcément, l’autoédition, ça a un prix. Pour cent exemplaires imprimés (dont une vingtaine réservée à des envois presse), nous avons payé 850 euros. Ce qui fait au final un coût de 11 euros environ par livre destiné à la vente.
Les bénéfices pour Matthieu et moi seront donc de douze euros par livre… Si on vend tout le premier tirage, on aura un peu moins de cinq cents euros dans nos poches chacun. Ces bénéfices serviront, déjà, à nous payer, et, ensuite, à constituer un petit trésor de guerre pour anticiper la fabrication du prochain tome qui s’appellera, et c’est une avant-première mondiale, Les Mondes-miroirs IV : Les Centurions de cristal.

Là je suis à sec, mais je compte acheter le roman plus tard… Il en restera ?

Franchement, aucune idée. C’est un peu l’aventure, pour nous, ce projet, et j’ignore complètement à quelle vitesse se vendra le premier tirage ! Si tout part en une semaine et qu’on croule sous les demandes supplémentaires, forcément, on fera un deuxième tirage… En revanche, si au contraire les livres dorment sous mon lit pendant des mois, bon, je pense qu’il faudra se contenter de ce tirage finalement unique.
Dans les deux cas, a priori, vous aurez votre exemplaire à vous, qu’il fasse partie du tirage initial ou d’un éventuel suivant !
Par contre, seul le premier tirage sera numéroté, histoire de remercier les fidèles !

Je suis journaliste/blogueur/bookstagrammeur/youtubeur, et j’aimerais bien recevoir un exemplaire afin d’en faire une chronique… C’est possible ?

Carrément ! Tu me contactes par le moyen que tu préfères, et on organise ça sans souci et avec grand plaisir !

Moi je ne suis pas journaliste ni rien, mais j’aimerais vous aider… Comment je peux faire ?

Déjà, merci, c’est ouf de gentillesse !
Ensuite, bah, en premier lieu, logiquement, tu peux acheter le roman ! Egalement, tu peux en parler sur tes réseaux sociaux, relayer notre communication, partager cet article… Tu peux également nous laisser une critique sur Babelio, pourquoi pas !
Et puis, le plus important : tu peux parler de ce tome III autour de toi, à ceux qui pourraient avoir lu les deux premiers. C’est toute la difficulté à laquelle nous sommes actuellement confrontés : parvenir à mettre nos anciens lecteurs au courant de l’existence de cette suite.

Ok, tout ça c’est bel et bon, mais moi, j’ai déjà les deux premiers tomes… Est-ce que ce troisième ira bien avec eux, sur l’étagère ?

OH QUE OUI ! Matthieu et moi avons bossé comme des oufs pour que le livre physique soit le plus harmonieux possible aux côtés de ses grands frères. Mêmes dimensions, mêmes effets de mise en page, mêmes polices d’écriture… Franchement on s’est fait chier, et je suis assez fier du résultat.
D’ailleurs, tenez, une photo de famille !
Notez que sur les dos, le petit symbole imprimé près du titre change à chaque tome… Pour le premier, c’était l’emblème de l’Etat des Arches, pour le deuxième, celui d’Aurterre, et pour le troisième, eh bien, vous le découvrirez au fil de votre lecture !

D’accord, tu m’as convaincu ! Comment je l’achète, maintenant ?

Oh, trop bien ! Je suis content que cette petite discussion t’ait donné envie !
Pour acheter Les Rues de Mirinèce, ça se passera donc dès le lundi 06 novembre, sur cette boutique en ligne. Tu pourras y trouver la version physique du roman, ainsi que sa version numérique.
Et si tu préfères, tu peux aussi me contacter sur le réseau social de ton choix, ou par e-mail (toutes les infos sont là), pour m’en commander un directement.
Comme je le disais plus haut, Matthieu et moi essaierons également de participer à des salons afin d’y vendre notre gros bébé, mais pour le moment, rien n’est encore prévu…
Ah, et aussi : non, nous ne serons pas disponibles sur Amazon. Déjà parce que, pragmatiquement, il n’y a quasiment aucun intérêt pour un tel projet d’y être, étant donné la profusion de romans autoédités parmi lesquels il se noierait, et les commissions qu’Amazon prend sur chaque vente… Et puis, aussi, parce que nourrir la Bête de l’Apocalypse que représente ce site n’est pas notre priorité, idéologiquement parlant.
Par contre, privilège pour les Parisiens : la librairie EXC a en stock, dès maintenant, six exemplaires du roman ! Vous pouvez y acheter le vôtre en leur rendant visite au 157 rue Saint-Martin ! Un immense merci à eux pour le soutien.

Bon, bah ok, je crois que j’ai tout compris ! Tu voulais rajouter quelque chose ?

Déjà, merci beaucoup de m’avoir posé toutes ces questions, c’était super sympa de votre part ! Si vous en avez oublié une, n’hésitez pas à la rajouter en commentaire…
Et sinon, bah, que dire ? Que Les Rues de Mirinèce est celui de mes romans dont je suis le plus fier à ce jour. Qu’Elsy y a ses plus beaux moments de grâce, et Elodianne, ses plus beaux moments de désespoir. Que certains chapitres sont à la limite de la littérature expérimentale, pour des raisons que vous découvrirez bien assez tôt.
Et que, globalement, je crève d’impatience que vous puissiez le lire, et me dire ce que vous en aurez pensé.
Les Mondes-miroirs, c’est un fleuve au courant agité, mais j’ai envie de croire qu’un jour, il nous mènera tous à bon port. Rendez-vous le 06 novembre prochain pour vérifier ça ensemble.
Merci à tous d’être toujours là. Je ferai en sorte de ne pas vous décevoir.