Le nouveau label de Joey Cape : One Week Records
Poster un commentaire19 mai 2014 par Vincent Mondiot
C’est la méga dèche, en ce moment, question articles… Déjà parce que, comme je le disais dans le dernier en date, c’est plutôt une période de vaches maigres au niveau des chocs musicaux ou littéraires, et ensuite, c’est également dû au fait que j’ai récemment abandonné Bouygues pour passer chez SFR. Histoire de bénéficier de la fibre, de payer moins cher, tout ça tout ça.
Et au bout d’à peine deux semaines de bons et loyaux services (bien qu’en réalité des services pas plus rapides que précédemment… Je dois avoir une fibre en carton), SFR a tout bonnement décidé de tomber en panne dans tout mon secteur. Ca fait deux semaines. A chaque fois que je les appelle ils me disent « ah bah tiens, oui, c’est vrai, je vois que vous avez une panne de connexion sur votre zone… Non, aucune idée de quand ce sera réparé ». Donc depuis je me connecte gratuitement et (je pense) illégalement sur le Wifi de Free, mais ça ne marche franchement pas très bien.
A ce point du récit, il serait légitime que tu te demandes pourquoi ce blog s’est soudain mis à donner dans l’avis de consommateur énervé. Pour tout te dire, je n’en sais rien moi-même, et je pense qu’il est temps de passer à complètement autre chose.
Par exemple, il serait plus intéressant de parler de One Week Records, le tout nouveau label que vient de fonder Joey Cape, le leader, entre autres, de Lagwagon et Bad Astronaut. T’emmerdes pas à utiliser Google si tu ne sais pas de qui je parle et clique plutôt là, j’ai déjà fait le taf.
Outre le fait que le bonhomme fait généralement montre d’un goût très sûr en la chose punk-country-rock, ce qui augure plutôt du bon pour ce label, l’idée derrière celui-ci participe également à l’intérêt du projet : comme son nom l’indique, One Week Records va en effet servir à sortir des disques enregistrés uniquement en une semaine, avec le moins de post-production possible.
Le mec arrive le lundi, squatte chez Joey, enregistre ses chansons, et puis repart le dimanche avec un album sous le bras. Si tu rajoutes à ça une charte graphique similaire pour toutes les sorties, un prix de cinq dollars en dématérialisé et le fait qu’a priori les disques feront toujours dix titres, t’obtient un label conceptuel dont l’idée me plaît carrément.
Pour le moment, One Week Records a sorti deux disques, un de Brian Wahlstrom (compère de Joey Cape au sein de Scorpios), et un de Chris Cresswell, de The Flatliners. Un troisième album, signé par le Canadien Jo Bergeron, est attendu pour bientôt également. Ca donne dans le punk acoustique, la pop pour dépressifs souriants, la country mélancolique et la folk californienne, et ça fera pleurer ton coeur de cowboy.
Y a moyen que je te tienne plus précisément au courant de tout ça dans pas longtemps… Mais en attendant, si tu veux choper les disques, écouter des extraits ou simplement te renseigner sur le label, bah aller sur le site internet de ce dernier ne serait pas un mauvais départ.